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Le dilemme : vendre maintenant ou attendre ?

Publié le 27/03/2024
De nombreux vendeurs se demandent s'ils doivent vendre maintenant ou attendre une amélioration du marché immobilier. Century 21 Plantagenêt vous accompagne pour vous aider à prendre la bonne décision.
  • Le marché

Charles Marinakis, président de Century 21 France, explique que le marché de l'immobilier est confronté à plusieurs défis tels que la baisse du pouvoir d'achat, l'inflation et la hausse des taux de crédit immobilier. Pris individuellement, ces difficultés ne sont pas insurmontables. Il rappelle qu'il y a dix ans, les taux étaient déjà autour de 4% sans pour autant bloquer le fonctionnement du marché. Ce qui est nouveau, c'est l'accumulation simultanée de tous ces facteurs, ce qui rend la situation actuelle particulièrement complexe.

Dans ce contexte, de nombreux vendeurs se questionnent sur l'opportunité de différer leur projet de vente. En réalité, la décision dépend de leur situation spécifique. On distingue trois types de vendeurs : ceux qui ont initialement mis leur bien en vente en adoptant une position de "non-vendeur", mais qui restent attentifs à un acheteur de qualité. Dans ce cas, il est préférable de retirer le bien du marché pour éviter toute dépréciation. (En d'autres termes, si le bien reste sur le marché pendant une période prolongée, sa valeur diminue).  Ensuite, il y a ceux qui cherchent à vendre rapidement en raison d'une situation personnelle telle qu'une mutation ou une séparation : ils devront probablement ajuster leur prix à la baisse, sinon ils risquent de ne pas trouver d'acquéreur. Enfin, il y a les vendeurs qui ne ressentent pas d'urgence et optent pour attendre la baisse des taux d'intérêt.

 

  • Vendre à un prix équitable

Les taux d'intérêt actuels réduisent le pouvoir d'achat immobilier des ménages. Ainsi, le premier piège à éviter est de surestimer la valeur de son bien. Charles Marinakis souligne qu'il est important de se rappeler que l'achat d'une résidence principale n'est pas destiné à la spéculation. Il s'agit plutôt d'un investissement à long terme, souvent conservé pendant 10 ou 15 ans. Enfin, une transaction réussie repose sur un prix accepté par le vendeur et raisonnable pour l'acheteur, c'est-à-dire un prix qui peut être financé et qui correspond à la réalité du marché.

Charles Marinakis souligne que pour les propriétaires détenant leur bien depuis longtemps et optant pour une vente aujourd'hui, la rentabilité demeure robuste. En effet, il précise que la valeur des investissements immobiliers des quinze dernières années a augmenté de 20 à 30 % selon les régions. De plus, il rappelle qu'un acheteur sur trois réalise son achat sans avoir besoin de recourir à un prêt immobilier. Ces données indiquent qu'il existe un nombre significatif d'acheteurs potentiels qui ne seront pas impactés par les difficultés d'accès au crédit.

 

Enfin, malgré une baisse du nombre d'acheteurs, des centaines de milliers de transactions immobilières ont toujours lieu en France. Par ailleurs nous sommes plutôt optimistes pour l’année 2024 d’après le président Charles Marinaki. Le marché va progressivement s'auto-réguler.

 

Notre équipe de conseillers en immobilier reste à votre disposition, pour tous renseignements et répondra à vos questions, avec plaisir.

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